Les Pleiones

"windowshill orchids" c'est ainsi que les Anglais et les Américains nomment cette charmante orchidée. Soit "orchidée des appuis de fenêtre" et pour cause ! Comment résister à ce genre, une culture relativement simple, pas de serre indispensable, une fleur magnifique, enfin tous les critères pour faire à ce petit genre une place dans toutes les collections.

C'est en l'an 2000 que je découvre les Pleiones, il faut dire qu'elles ne se bousculent pas chez les producteurs (et surtout en France...) cependant à chaque renouveau du printemps on voit, en jardinerie, entre la myriade de bulbes qu'elles arborent, un petit sac avec dessus le nom magique de "Pleione formosana orchidée de jardin" comment ne pas craquer en tant qu'amateur fou de ces plantes !!! Alors j'ai essayé sans vraiment savoir, ça a fleuri oui ! Et c'est mort l'hiver suivant.... Pour cause une culture non adaptée, pas de repos et moi qui est toujours tendance à trop arroser.... alors je me suis décidé, il fallait que je comprenne le mode de culture et au début pas simple, la littérature restant très évasive sur le sujet, enfin à force de glaner sur Internet, de compiler mes lectures j'ai enfin trouvé comment cultiver ce genre et maintenant ça marche ! Mais ce n'était pas assez je voulais en savoir plus... alors j'ai continué mes recherches et me suis retrouvé en Angleterre où ce genre tient une place vraiment digne de sa beauté, et là j'ai découvert de nombreux producteurs dont le fameux Butterfield qui peut être considéré comme le spécialiste du genre et un grand nom dans la création d'hybride... Enfin j'étais, une nouvelle fois pris au piège des orchidées.... alors voilà, je vous livre ci-dessous une compilation en français -toute la littérature étant en anglais, en allemand ou en italien afin que tout le monde profite de ce genre. Alors bonne lecture et encore une fois, je me répète, n'hésitez pas à me poser des questions !!!

Marc Flandre

 

 

 

Plan :

 

Historique :

C'est en 1825 que David Don établit pour la première fois, dans le livre Prodromus Florae Nepalensis, le nom : Pleione, à partir de l'étude de deux espèces himalayennes : P. praecox et P. humilis intégrées à l'origine (1806) dans le genre Epidendrum par Sir James Smith. Don différencie les Pleiones des Epidendrum selon les critères suivants :

  • Inflorescence uniflore (dans la grande majorité des cas même s’il existe des exceptions)
  • Fleur plutôt différente par rapport aux Epidendrum.
  • Genre à habitude caduque (qui perd ses feuilles en période de repos)

Le nom Pleione inventé par Don, vient du grec Pleione, mère des Pléiades, qui, dans la mythologie furent transformées par Zeus en une myriade de petites étoiles... un vrai poème !

Malgré tout, Don ne fut pas suivi dans sa distinction de genre et Lindley, Renchenbach et Dalton Hooker décidèrent de fondre le genre Pleione à celui des Coelogyne. Il faut attendre le XX eme siècle et plus précisément 1903 pour que Rolfe s'intéresse à nouveau à ce genre. Ainsi, même s'il reconnaît des similitudes entre les Coelogyne et les Pleiones, il les distingue cependant au niveau du labelle (dans sa forme et quelques détails), l'aspect des pseudobulbes annuels, son habitude caduque et la forme "bizarre" de l'inflorescence.

Lindley Jhon, en 1854, admit que le genre Pleione, inventé par Don, différenciait du genre Coelogyne. Cependant il préféra les considérer comme Coelogyne "alpines" en raison du climat dans lequel elles vivent.

Ainsi dans de nombreux recueils traitant d'orchidées, il n'est pas rare de rencontrer Epidendrum praecox (Pleione praecox) ou Coleogyne maculata (Pleione maculata), vous trouverez d'ailleurs à la fin de cet article une liste de toutes les Pleiones et leur synonyme, même si de nos jours on ne rencontre plus "d'erreur" de taxonomie, le genre étant parfaitement établi.

Il faut attendre 1903 pour que Rolfe déclare :

"Le labelle est quelque peu différent au niveau de sa forme et de quelques détails; de plus, il y a une grosse différence au niveau des pseudobulbes annuels, du caractère caduc et de l'inflorescence." dès lors, de nombreux botanistes et auteurs comme Pfitzer, Kraenzlin,Schlechter, Hunt Vosa et Cribb, acceptèrent la thèse de Rolfe. Ouf ! Autant d'acharnement pour une classification mérite bien un meilleur sort à ces orchidées ! (ndlr)

Entre 1904 et 1921 le genre prend toute sont envolé avec l'exploration de la chine -les taxons initiaux étant originaire de l'Himalaya- et la découverte de Pleione bulbocodioides, Pleione grandiflora, Pleione limprichtii, Pleione forrestii, Pleione scopulorum et Pleione yunnanensis. De toutes ces découvertes, la plus remarquable fut sans doute celle de Pleione forrestii à la couleur jaune par le collectionneur écossais George Forrest. Il faut rappeler que dans la grande majorité, la couleur des Pleione tourne autour du mauve, du rose et du blanc. L'apparition du jaune fut d'une part une grande et belle surprise mais est aussi peut être à l'origine de l'intérêt pour l'hybridation. Ainsi de nos jours il est possible de rencontrer des hybrides au couleurs "classiques" mais aussi d'autres aux couleurs allant du jaune à l'orange profond mêlé au mauve.

C'est durant cette même période que fut découverte Pleione formosana qui comme son nom l'indique est originaire de la région de Formosa en Chine. Mais ce fut sa variante aux fleurs foncées (Pleione pricei) qui fut introduite pour la première fois en Angleterre en tant que sujet vivant.

Entre 1921 et 1980 quelques espèces sont découvertes et parmi elles la splendide Pleione Chunii par Tos (botaniste chinois)

Depuis 1980, le genre connaît une grande popularité et un grand regain avec la découverte des genres suivants :

  • Pleione coronaria
  • Pleione albiflora
  • Pleione saxicola

Morphologie :

Le genre Pleione est d'une morphologie relativement simple en comparaison aux autres espèces de la famille orchidée. Comme d'habitude la nature fait bien les choses et les Pleiones démontre encore une fois cet adage, ainsi la forme de celle-ci est adapté au cycle de sa vie végétale avant une phase active de végétation durant le printemps et l'été, et une phase de repos total pendant l'hiver. C'est un des traits qui a permis de différencier le genre de celui des Coloegyne qui ne subissent pas à proprement parler de repos total avec perte des feuilles.

Pour présenter la morphologie du genre, nous nous intéresserons aux points suivants :

 

Les pseudobulbes

 

Les Pleiones, à chaque nouvelle période de végétation, produisent une nouvelle pousse suivi du développement d'un pseudobulbe. En règle générale elles produisent une à deux nouvelles pousses par an. Les pseudobulbes ont une durée de vie d'un peu plus d'un an (contrairement aux autres orchidées, les Pleione ne produisent de touffes impressionnantes au fil des années de par la durée limitée dans le temps des pseudobulbes. Mais comme elles produisent généralement deux nouvelles poussent par an, si on laisse en pot une Pleione assez longtemps on peut assister au printemps à un magnifique spectacle produit par tous les bulbes qui émettent leurs inflorescences. Cependant il ne s’agit pas d'une seule plantes mais d'un ensemble de plantes dans un même contenant. chaque pseudobulbe pouvant être placé dans un pot individuel)

Aspect général des pseudobulbes :

On peut différencier deux types d'aspects :

  • lisse
  • verruqueux (présentant des aspérités non piquantes)

En règle générale les espèces à floraison printanière possèdes des pseudobulbes lisses, celle à floraison automnale des pseudobulbes verruqueux.

La morphologie des pseudobulbes :

Les Pleiones ont des pseudobulbes de formes différentes suivant les espèces. Néanmoins on distingue trois types dont deux sont proéminents :

  • Ovoide ou ovoide compressé latéralement
  • piriforme plus ou moins allongé
  • "cubique" de forme cylindrique à base plus ou moins angulaire.

De plus on remarquera chez la récente Pleione saxicola des pseudobulbes proche de la forme cubique mais considérablement écrasée. Bulbe de Pleione saxicola.

Couleur des pseudobulbes :

Les Pleione à floraison printanière arborent des pseudobulbes aux couleurs foncées presque pourpre. Cependant j'ai pu constater dans les formes alba de la majorité des espèces des pseudobulbes verts francs.

Les Pleione à floraison automnale quant à elles, sont mouchetées des petites verrues de couleur rouge et verte (très prononcé chez Pleione X lagenaria, moins chez Pleione maculata)

Seul Pleione saxicola possède des pseudobulbes de couleur verte malgré une floraison automnale (mais nous verrons par la suite que ce n'est pas la seule différenciation...)

La taille des pseudobulbes dépend bien sur de l'espèce mais aussi du mode de culture que vous leur administrerez, l'objectif étant d'atteindre les pseudobulbes les plus gros afin d'assurer la pérennité de la plante. Cependant dans le cas de Pleione scopulorum les pseudobulbes se limite à 1cm, ce qui en culture pose des problème lors de la mise en repos si l'atmosphère est trop sèche. Les pseudobulbes consomment toute leur réserve et la plante meurt... à l'opposé on trouve Pleione bulbocodoioides avec des bulbes atteignant un diamètre de 4 cm.

 

Les feuilles

 

Nous avons vu plus haut que les Pleiones se divisaient en deux types suivant leur période de floraison (printemps ou automne), il en est de même des feuilles. Les espèces à floraison printanière possèdent une seule feuille par pseudobulbe celle à floraison automnale en possède deux. Et à nouveau nous mettons en avant Pleione saxicola, qui malgré sa floraison automnale, ne possède qu'une seule feuille ! Décidément elle ne fait rien comme les autres...

Les feuilles se développent à l'apex de la nouvelle pousse, elles vont de la forme lancéolée à oblon-lancéolée. Elles sont plissées et caduque. Il est pratiquement impossible de distinguer une Pleione d'une autre Pleione en ne s'intéressant qu'aux feuilles (seule Pleione yunnanensis avec ces feuilles étroite peut-être distinguée) Les feuilles qui émergent de la nouvelle pousse sont entourées d'une feuille engainante (sorte de fourreau) qui entoure la pousse.

 

L'inflorescence

 

Chez toutes les Pleiones, l'inflorescence émerge à l'apex de la nouvelle pousse. Pour les Pleione à floraison printanière, elle apparaît avant la nouvelle pousse (si la période de repos à bien était observé, nous verrons cela plus bas) et pour celles à floraison automnale à la fin de la période de végétation. L'apparition de l'inflorescence coïncide avec l'émergence de la nouvelle feuille et des racines. Chez les espèces automnales, elle apparaît lorsque les feuilles sont tombées mais l'inflorescence émerge aussi de la nouvelle pousse qui ensuite entre en repos. Généralement l'inflorescence ne porte qu'une seule fleur mais en culture il n'est pas rare de rencontrer deux fleurs par inflorescence.

La taille de l'inflorescence se situe entre 2 et 15 cm de haut (pas rare chez Pleione formosana)

 

La fleur

 

Appartenant à la tribu des Coelogyneae, on constate une certaine ressemblance, au niveau de la structure, entre les Pleione et les Coelogyne (Ce qui explique la polémique quant à la classification comme nous l'avons vu plus haut). La fleur est issue d'une bractée de couleur verte ou rose généralement aussi longue que l'ovaire. Celui-ci, comme chez toutes les orchidées, est marqué de six rainures longitudinales. Quand le fruit est mure, les graines s'en échappe par trois de ces six rainures (trois d'entre-elles s'ouvrent et laisse échapper les minuscules graines). A l'apex de l'ovaire, prennent naissances les segments floraux en trois points. Comme chez toutes les orchidées, le fleur se compose de trois sépales et trois pétales dont un très significatif appelé labelle. Chez les Pleione les trois sépales sont identiques et généralement de la même couleur que les pétales. viennent ensuite les deux pétales particulièrement voyant et le labelle. Le labelle est large, plus large que les pétales. De forme très significative et souvent trilobé. Enfin il porte sur sa face interne des tissus calleux plus ou moins nombreux suivant les espèces. Ces tissus calleux sont un des traits qui permettent de différencier les espèces. Ainsi chez Pleione albiflora, P. chunii, P. grandiflora, P. hookeriana et P. humilis, ils se composent de plusieurs lignes longitudinales aux longs poils. Chez Pleione praecox, P. vietnamensis et P. maculata se sont des lignes papilaires, enfin chez Pleione coronaria, P. forrestii, P. saxicola et P. yunnanensis, se sont de longues lamelles qui partagent le labelle de sa base à son apex. Le nombre de ces lignes calleuses, leur degré de lacération et leurs ondulations plus ou moins prononcées sont utilisé en taxonomie afin d'identifier précisément une espèce. Ces tissus calleux ont pour utilité de guider les polinisateurs vers le staminode afin d'assurer la reproduction de l'espèce. Ainsi en suivant ces guides, ces rails, l'insecte est conduit directement sous la colonne pour retirer ou placer les pollinies.

Chez les Pleione, le labelle est toujours le segment floral le plus remarquable tant au niveau de sa forme que de ses couleurs (ceci toujours dans le soucis de donner le maximum de chance à la plante pour se reproduire.) Chez de nombreuses espèces, le labelle est marqué de points ou de "tirets" pourpre. Les tissus calleux ou "calus", ainsi que la zone à proximité, sont aussi distinctement colorés et généralement jaune.

Enfin la fleur possède, évidemment, un organe reproducteur organisé dans un même ensemble appelé la colonne. La colonne est le trait distinctif chez les orchidées et est la résultante de la fusion entre les organes sexuels males et femelles. La tige de la colonne contient les étamines et le pistil en un seul est même organe. Chez les Pleiones, les organes sexuels males sont réduit à une seul anthère fertile (anthère : partie supérieure des plantes à fleur dans laquelle sont produit les grains de pollen) attachée à l'apex de la colonne et protégée par un capuchon sous lequel se trouve les pollinies par quatre. L'organe sexuel femelle, le stigmate, est proche de l'apex de la colonne, sur sa face antérieur juste derrière les anthères. La cavité contient une sécrétion collante et possède un rostellum qui aide à la rétention des pollinies, quand chargé de celle-ci sur le dos, un insecte quitte la fleur.

 

Les racines

 

Comme chez toutes les orchidées les racines se composent d'une partie blanche, charnue qui a pour rôle d'emmagasiner l'humidité, le velamen et d'une partie verte (parfois rouge ou brune chez les orchidées) à la pointe de la racine où travail un amas de cellule à grande vitesse afin de produire la racine. Comme nous l'avons vu plus haut, les Pleiones subissent un véritable repos hivernal avec arrêt total de toute la végétation. Il en est de même des racines, tout comme les pseudobulbes, elles ont une durée de vie limitée dans le temps. Elles apparaissent avec la nouvelles pousse plus ou moins tardivement suivant les espèces, souvent à l'apparition du bouton floral. Dans la nature, elles sont émises par la plante avant la saison de pluie lorsque l'humidité de l'air augmente. A la recherche de cette humidité, elles courent sous les mousses et arriment fermement la plante à son support qu'il soit terrestre ou épiphyte. (Nous le verrons plus bas les Pleione sont tout aussi épiphyte que terrestre et l'appellation de plantes terrestres est tout à fait erronée.) Un point capitale est à souligner chez les Pleiones, la plante est incapable de produire de nouvelles racines si celles-ci ont été abîmé ou pire cassé lors d'un rempotage, d'une envoi ou autre. C'est la perte assuré de la plante !!! Les Pleione n'émettent qu'une seule couronne de racine et ces dernières ne se ramifient pas. Contrairement à la majorité des autres orchidées qui ramifient leurs racines en cas de casse ou naturellement. C'est pourquoi les producteurs envoie les Pleione au repos, avant le reprise de végétation soit jusqu'à fin mars. Le risque est trop important. De même une fois rempotée, ne touchez plus à vos Pleione, si vous abimez les racines... la longueur des racines tourne autour de 15 à 20 cm, encore une fois cela dépend de l'espèce

 

Taxonomie du genre Pleione

Le genre Pleione compte 20 espèces (selon Kew 2004)

Taxonomie revue par Torelli et Riccaboni dans Le genus Pleione ed. Caesiana. Année 2000. pag 23

Pleione Don. in Prodromus Florae Nepalensis 36 (1825)

Espèce type : Pleione praecox (J.E. Smith)

Synonyme en nomenclature : Coelogyne Lindley section Pleione (Don) Lindley in Gen. Spec. Orchi. 43 (1830)

Synonyme taxonomique : Gomphostylis Wallich ex Lindley

Les genre Pleione appartient à la sous famille des Epidendroideae de la tribu des Coelogynae, sous-tribu Coelogyninae.

 

Sous-genre : Pleione

          • Pleione maculata (Lindley) Lindley
          • Pleione praecox (J.E. SMith) Don

Sous-genre : Scopulorum Torelli & Riccaboni

          • Pleione scopulorum W.W. Smith

Sous-genre : Humiles Zhu & Chen

  • section Humiles :
          • Pleione albiflora Cribb & Tang
          • Pleione aurita Cribb & Pfenning
          • Pleione coronaria Cribb & Tang
          • Pleione forrestii Schlechter
          • Pleione grandiflora (Rolphe) Rolphe
          • Pleione humilis (J.E. Smith) D. Don

 

  • section Hookeriana Torelli & Riccaboni :
          • Pleione hookeriana (Lindley) B.S. Williams

 

  • section Bulbocodioides Torelli & Riccaboni
          • Pleione bulbocodioides (Francher) Rolphe
          • Pleione chunii Tso
          • Pleione formosana Hayata
          • Pleione hubeiensis Torelli & Riccaboni
          • Pleione Hui Schlechter
          • Pleione limprichtii Schlechter
          • Pleione speciosa Ames & Schlechter
          • Pleione voltolinii Torelli & Riccaboni
          • Pleione yunnanensis (Rolphe) Rolphe

  • Section Saxicolae Torelli & Riccaboni

Pleione saxicola tan & Wang ex Chen

 

Clés de reconnaissance des sous-genre et section du genre Pleione

Ces clés permettent de classer dans un sous-genre une espèce suivant des points morphologiques particuliers.

1.

1 feuille

2 feuilles

voir 2.

voir 3.

2.

floraison automnale

floraison printanière

sous-genre : Dictyopleione

sous-genre : Scopulorum

3.

floraison automnale

sous-genre : Saxicola

floraison printanière

 

sous-genre : Pleione

 

a : généralement, plante épiphyte aux larges pseudobulbes, à grande fleur au labelle plus long que large : section Pleione

b : généralement, plante épiphyte à petit pseudobulbe, à petite fleur au labelle plus large que long : section Hookeriana

c : généralement, plante terrestre : section bulbocodioides

Clés pour la reconnaissance des espèces dans le genre

1.

 

2 feuilles par pseudobulbe

2.

1 feuille par pseudobulbe

4

2.

 

floraison printanière

P. scopulorum

floraison automnale

3.

3.

 

inflorescence courte portant une fleur blanche

P. maculata

inflorescence de 10 à 15 cm a fleur rose

P. praecox

4.

floraison automnale

P. saxicola

floraison printanière

5.

5.

Callus avec 4 à 7 lignes poilues :

 

-Petit pseudobulbe, fleur rose, labelle blanc pointillé de pourpre

P. hookeriana

-Fleur et labelle lavande, calus avec 5 lignes de poils jaune

P. aurita

-Fleur blanche, labelle pointillé de pourpre, calus avec 6 à 7 lignes de poils

P. humilis

Callus avec crêtes constituées partiellement ou complètement de papilles :

 

fleur blanche, base du labelle frangé

P. albiflora

fleur blanche ou rose-lavande

P. grandiflora

Callus aux lamelles entière :

 

fleur rose-lavande avec labelle pointillé de pourpre

P. yunnanensis

fleur rose-mauve pale au labelle comportant 7 à 9 lamelles

P. coronaria

fleur jaune

P. forrestii

Callus aux lamelles lacérées, erosées ou crénelée :

 

labelle semi-circulaire

labelle obovate :

-labelle crochu :

P. limprichtii

-labelle non crochu :

P. pseciosa

Pseudobulbes larges :

-4 lamelles légèrement érodé ou presque entière

P. formosana

-5 lamelles érodées et lacérées

P. bulbocodioides

Pseudobulbe petits à médium :

-2 lamelles sinueuses presque entière, labelle blanc à points rouge écarlate

P. voltolinii

-4 lamelles érodées et sinueuses, labelle blanc à points rouge orangé

P. hubeiensis

-6 lamelles fimbriées, labelle blanc à points pourpre

P. chunii

 

 

 

 

Ecologie du genre

 

Les Pleiones sont adaptées à un climat de montagnes subtropicales avec un repos hivernal marqué. A l'approche de l'hiver, les feuilles jaunisses puis finissent par tomber dans le même laps de temps les racines meurent. Durant cette période de froid il ne subsiste, de la plante, que les pseudobulbes qui restent au repos généralement sous la neige voire une couche de glace jusqu'à l'apparition du printemps. Bien que ce trouvant dans les régions subtropicales on constate que le régime de cette orchidées s'apparente plus aux plantes européennes que tropicales. Bien que possédant une grande diversité d'habitat, on constate in situ, qu'elle se développe toujours dans des zones d'ombre lumineuse.

La majorité des espèce chinoise est terrestre, dans un sol très drainant sous une litière d'épines de pin, de feuilles de Rhododendrons et de feuillage divers. Pleione yunnanensis pousse par exemple sous le sol, à quelques centimètre sous terre ce qui donne au pseudobulbe une coloration blanche en raison de l'absence de lumière et donc de photosynthèse. On trouve des Pleione jusqu'à une altitude de 4200 mètre ce qui démontre une grande tolérance à l'égard du froid.

Quelques espèces sont épiphytes, on les rencontre sur les branches ou les troncs des arbres de forêts ou des bois montagneux. Pas exemple Pleione coronaria pousse principalement sur le tronc des Tsuga dumosa entre 2600 et 2800 mètres. Mais on rencontre les Pleione épiphytes sur de nombreux autres arbres principalement sur la face nord du tronc qui est couvert de mousse où règne une humidité conséquente. D'autres espèces comme Pleione praecox, P. hookeriana, P. maculata et P. humilis sont moins regardantes quant au lieu de développement ainsi on les rencontre aussi bien sur les hautes branches des Rhododendrons ou d'autres arbres, mais aussi sur des rochers mousseux ou sur les bas côté de la route pour peu que ceci soit couvert de mousse. Une seule exigence pour ces espèces : un taux d'humidité élevé. L'espèce Pleione forrestii semble aussi à l'aise en épiphyte qu'en litophyte. Comme nous le remarquons, les Pleione demandent donc une humidité élevée associé à une période de repos au sec et très fraîches (proche du zéro) En effet les hiver himalayens sont froid et plutôt secs avec quelques rares pluies. Les espèces à floraison printanière fleurissent dès le mois de mars mais c'est dès les début des pluies que racines et feuilles se mettent à pousser. Ainsi en culture on n'arrosera que généreusement qu'à partir de la chute de la fleur. Auparavant une simple humidification du compost doit être observée. Les espèces à floraison automnales perdent leurs feuilles dès le fin des pluies à l'approche de l'hiver. Une période de repos est indispensable pour toutes les Pleione. Ne pas observer ce point conduit, à long terme, à la perte de la plante avec auparavant une diminution de ces pousses, de ces fleurs... La plante s'épuise petit à petit.

On connaît peu de choses quant à la nature du sol, in situ, des Pleione les quelques études effectuées montrent un sol se situant entre 5,5 et 7 de pH soit un sol légèrement acide à neutre. Les Pleione semblent donc être plutôt calcifuge on évitera donc de les arroser avec une eau trop riche en calcium.

 

Description générique du genre

 

Les Pleione sont de petites plantes possédant un pseudobulbe portant une à deux feuilles caduques. Elles peuvent être épiphyte, litophyte ou terrestre. Les pseudobulbes sont annuels. Ils sont de forme ovoïde, conique ou pyramidale et poussent générale les uns contre les autres sans rhizome intermédiaire. Dès que la nouvelle pousse développe son pseudobulbe, celui de l'année précédente dépéri jusqu'à disparaître. Suivant les espèces, les pseudobulbe possèdent une à deux feuilles à l'apex. Elles sont érigées et plicate. A l'automne, elles jaunissent puis tombent. Chaque pseudobulbe peut produire de une à deux inflorescences ; chaque inflorescence porte une voire deux fleurs -très rarement- Les fleurs sont produites soit en automne soit au printemps (la grosse majorité) elles sont très belles et généralement dans les tons allant du blanc au magenta. Une espèce -P. forrestii- possède des fleurs jaune. Le Labelle est la partie le plus voyante chez ce genre. Afin d'attirer les polinisateurs potentiels, les Pleiones arborent à l'apex de leur labelle des taches de couleurs très voyantes. Le calus du labelle est composé de lamelles, de lignes, de poils ou de papilles qui servent à guider le polinisateurs vers la base du labelle afin d'accomplir la fécondation ou la prise des pollinies.

Ce genre se rencontre au Népal, au Nord-est de l'Inde, au Tibet, à Burma, en Thaïlande, au Laos, en Chine et à Taiwan souvent à très haute altitude.

 

Culture

 

Comme nous l'avons vu dans l'écologie du genre, on constate que les Pleione ont des besoins très spécifiques mais qui sous nos latitudes ne posent pas de problèmes majeurs.

Bien qu'elles puissent être toute cultivée de la même manière, certaines espèces ont des besoins plus particuliers. Ces points seront traités ultérieurement.

Il existe deux types de Pleione :

les terrestres (qui poussent les racines plongée dans l'humus sous les Rhododendrons parfois)

les épiphytes ou lithophytes (qui se développe sur les branches ou les rochers les racines plongées dans la mousse)

Dans la recherche "du mode idéal de culture", ces spécificités peuvent être prisent en compte lors de l'établissement de la plante dans son pot et donc son compost.

Ainsi pour les Pleione terrestres on va privilégier un compost retenant une certaine humidité et contenant des éléments tels que des feuilles hachées finement afin de reconstituer une forme d'humus. Pour celle épiphyte ou lithophytes on va préférer un compost plus drainant tel que celui utilisé pour les orchidées épiphyte à fines racines additionné d'une bonne part de mousse ou de sphagnum.

Enfin, bien qu'ayant des besoins différents, il s'avère qu'en culture les Pleione sont beaucoup moins exigeantes et se contentent d'un terreau "universel" pour les deux différents modes de développement. Par contre un excellent drainage des pots est indispensable pour éviter toute stagnation d'eau au niveau des racines. L'été les plantes demandent un maximum d'humidité au niveau des racines sans pour autant baigner dans un jus qui ferait pourrir les racines et conduirait à la perte de la plante.

La grosse difficulté de ce genre tient au respect en hiver des besoins en température. Suivant les espèces les exigences diffèrent et un non-respectt de ses besoins conduit à l'absence de floraison... la plante ne meurt pas l'année suivante mais d'une part elle ne produit pas d'inflorescence, d'autre part la plante dépérie d'années en années en produisant des pseudobulbes de plus en plus petits jusqu'à disparaître.

Règle générales de culture selon Torelli G. :

  1. durant la période de repos, l'hiver, les Pleione nécessitent une période de repos au frais et sec -fraîcheur qui diffère suivant les espèces- Bien qu'il soit difficile de donner à chaque espèce une température particulière, il est possible de les conserver entre 0°C et 4°C entre décembre et février. A ces températures, les Pleiones ont toutes les chances de satisfaire le cultivateur par la production d'une inflorescence.

Cas particuliers :

Pleione hookeriana : qui demande une période au froid plus longue que les autres espèce.

Pleione humilis : demande un froid intense (entre 0 et 1°C) entre octobre et décembre.

  1. Au printemps, dès que la nouvelle pousse émet ses premières racines, il est nécessaire de débuter les arrosages en procédant progressivement pour inciter les racines à plonger dans le compost pour y trouver l'humidité maximale. Veiller, durant cette période, à ne surtout pas déranger les plantes afin de ne pas briser les jeunes racines.
  2. Dès que les plantes ont développé un bel ancrage racinaire, il est indispensable de leur donner un maximum d'humidité et ajoutant de l'engrais dilué à chaque arrosage. Dans la nature les Pleione subissent la mousson et sont mouillées tous les jours.

 

Le compost :

Vous-vous en doutez, il n'y a pas de compost idéal. Je vous livre ci-dessous les différents mélanges proposés dans la littérature concernant le genre.

Ainsi on trouve les mélanges suivants :

  • 6 parts d'écorce de pin fine.
  • 1 part de perlite
  • 1 part de charbon de bois
  • 2 parts de feuilles d'arbres sèches ramassées en forêt et grossièrement hachées
  • 3 parts de sphagnum vivant coupé en tronçons moyens.
  • 6 parts d'écorce de pin fine
  • 3 parts de feuilles d'arbres sèches ramassées en forêt et grossièrement hachées
  • 3 parts de sphagnum vivant coupé en tronçons moyens
  • 1 parts de crottin de cheval
  • 6 parts d'écorce de pin fine
  • 1 part de perlite
  • 1 part de sphagnum vivant coupé en tronçons moyens
  • 1 part de charbon de bois dépoussiéré
  • 10 parts d'écorce de pin fine
  • 2 parts de tourbe fibreuse
  • 1 part de perlite
  • (possibilité d'ajouter un peu de sphagnum vivant coupé en tronçons moyens)
  • 6 parts d'écorce de pin fine
  • 1 part de perlite
  • 1 parts de tourbe fibreuse
  • 1 part de charbon de bois
  • 3 parts d'écorce de pin fine
  • 2 parts de feuilles d'arbres sèches ramassées en forêt et grossièrement hachées.
  • 1 part de sphagnum coupé en tronçons moyens
  • 3 parts de lave (pouzzolane)
  • 1 part d'écorce de pin fine
  • 1 part de sphagnum
  • 1 part de gros sable (non calcaire)
  • 1 part de tourbe
  • 1 part de compost terreux
  • 1 part de gros sable non calcaire. Le tout recouvert d'une couche de sphagnum vivant.
  • 4 parts d'écorce de pin fine
  • 2 parts de billes de polystyrène
  • 1 part de mousse (que l'on trouve pour remplir les oreillers)
  • 2 parts de tourbe
  • 2 parts de terre sableuse (type compost à cactée)
  • 1 part de perlite
  • 1 part d'écorce de pin fine
  • 2 parts d'écorce de pin fine-moyenne
  • 1 part de charbon de bois dépoussiéré
  • 1 part de sable grossier non calcaire
  • 1 part d'écorce de pin fine
  • 1 part de sphagnum coupé en tronçons moyens
  • 1 part d'écorce de pin fine
  • 2 parts de tourbe fibreuse
  • 2 parts de mousse de polyuréthane
  • 1 part de perlite

Comme vous pouvez le constater, il existe de nombreuses recettes de compost ! En fait, il faut retenir que le compost doit retenir une humidité conséquente tout en possédant un bon pouvoir drainant. De plus vous devez adapter le compost à votre mode d'arrosage plus vous avez la main lourde plus le compost doit être drainant. Personnellement j'utilise le dernier compost ci dessus. Avec un arrosage toutes les deux semaines en période de croissance. Il est à noter que mes Pleione passent les beaux jours à l'extérieur et que la petitesse de pots et la température ambiante provoquent un assèchement rapide du compost.

Le rempotage :

Le rempotage annuel n'est pas nécessaire car la longue période de repos limite la dégradation du compost. Personnellement je ne laisse pas les bulbes dans leur ancien compost car à la longue les racines mortes de l'année précédente peuvent provoquer des pourritures. De plus je cultive mes Pleiones dans de petits pots et comme ces plantes sont sympodiales, la pousse de la nouvelle année touche très rapidement le bord du pot... Et puis mettez-vous à leur place une peu, n'est-ce pas agréable de trouver à la nouvelle saison des vêtement tout neuf au top des tendances de la mode !!! Alors comme pour vous, offrez à vos plantes un nouveau lit tout neuf et propre !

Le rempotage doit avoir lieu soit à l'entrée de la période de repos (septembre/octobre) soit à la fin (février/ mars). Entre ces deux périodes (avril/août) ne rempotez surtout pas vos Pleione En effet si vous le faites et que vous cassez les racines des plantes, vous pouvez la mettre directement à la poubelle... Contrairement aux autres orchidées, les Pleiones n'ont pas la capacité de renouveler leur système racinaire. Il se développe au début de la période de végétation pour assurer à la plante une croissance optimale en puissant dans le compost les éléments dont elle à besoin. Il disparaît avec les feuilles lors de la période de repos.

Donc, préparé votre mélange, les pots et les bulbes de vos Pleione.

1) Nettoyez très soigneusement les bulbes en éliminant les anciennes racines (en laisser juste 1 cm pour "arrimer le pseudobulbes dans son nouveau compost), ôter les résidu de pseudobulbes de la saison précédente -il doit être tout racorni logiquement mais vérifiez bien, il arrive parfois que le pseudobulbes produisent de nouvelles pousses ou des bulbilles à leur apex -de mini-bulbes qui certes ne sont pas simple à cultiver mais qu'il serait dommage de jeter ! - Enfin ôtez toutes les parties sèches comme les feuilles engainant autour du pseudobulbe Attention à ne pas briser la nouvelle pousse elle est aussi entourée d'une feuille engainant n'essayez pas de l'enlever.

Ces deux photos vous montrent le "passage au propre" d'un pseudobulbe de pleione :

Pseudobulbe avant le nettoyage
Pseudobulbe après, tout beau tout propre !

 

Vos pseudobulbes sont donc prêt à être empoter dans leur nouveau compost.

2) Mettre au fond du pot une couche de masse drainante (bille de polystyrène, bille d'argile, cailloux... enfin ce que vous utilisez habituellement) dans vos pots sur une hauteur d'un bon centimètre. Si vos pots ont des trous trop étroit ou trop peu nombreux, créez en de nouveaux ou agrandissez-les. Facile pour les pot de plastiques... Si vous utilisez des pots en terre augmentez la couche de drainage afin d'éviter tout risques de compost détrempé et donc de pourriture...

3) Remplissez vos pot de compost jusqu'à 1,5 cm du bord supérieur du pot. Placer vos bulbes ou le bulbes dans le pot en prêtant attention à l'emplacement de la nouvelle pousse elle doit se situer au centre du pot ne la plaquez contre le bord ou trop proche de celui-ci car en se développant elle va venir s'écraser et mal se développer... Si vous placez plusieurs Pleione dans un même pot collez tous les pseudobulbes les uns aux autres au centre du pot avec les nouvelles pousse dirigées vers l'extérieur du pot, enfin vous pouvez aussi utiliser un pot large afin de donner de la place aux pseudobulbes dans le cas d'une culture en pot communautaire. Enfin complétez les remplissage du compost sur les pseudobulbes. Laissez dépassez entre 1/3 et 1/4 du pseudobulbes. Rappelons que dans la nature les pseudobulbes sont couverts de mousse ou d'humus. Personnellement je laisse 1/4 du pseudobulbes dépasser ainsi je surveille mieux l'arriver de la nouvelle pousse.

4) Contrairement aux autres orchidée n'arrosez surtout pas ! Placez le pot dans endroit frais hors gel et laisser faire la nature. Evitez vraiment les endroit trop chaud sous peine de voir avorter la fleur... Si vous placez vos Pleiones à l'extérieur -dans les régions qui sont hors-gel dès mars, prenez gare à les protéger des pluies souvent très actives durant avril/mai. Tant que les racines des Pleione ne sont pas en plein développement il faut arroser avec beaucoup de parcimonie, une simple humidification de la surface du compost à l'aide d'un pulvérisateur est tout à fait suffisante.

Les Pleione au court de l'année :

Voici un calendrier tiré du livre de Torelli Il genere Pleione. Il vous donne les grandes ligne à suivre quant à la culture de ce genre. Cependant suivant le lieu où les Pleione passent leur période de repos il se décale dans le temps d'un voire de deux mois. En ce qui me concerne mes Pleiones passent l'hiver à l'abris d'une cabane où la température est très proche de celle de l'extérieur. J'ai pu constater que le repos était plus long et que la reprise de végétations ne se déclenchait pas avant le moi de mars, alors qu'à cette même période il n'est pas rare de rencontrer lors d'exposition des Pleione en fleur... Si vous cultivez vos pleione en serre il est fort probable qu'elle se réveille dès les moi de février avec l'élévation des températures de la serre. Il est donc important, avant de se référer et de suivre à lettre ce calendrier, d'observer ces plantes avant tout.

Février-mars :

C'est le moment idéal pour rempoter les Pleione. Les Pleione à floraison automnale demande des arrosages parcimonieux attention à ne pas laisser stagner de l'eau au cœur de leurs nouvelles pousses. Quant au autres, si la végétations à repris, arroser très  légèrement pour éviter tous risques de pourritures.

Avril :

Les Pleione à floraison printanière ont fini leurs floraisons. Les nouvelles racines sont en pleins développement. Vous pouvez donc commencer à les arroser sérieusement en ajoutant de l'engrais à raison de 0,5 grammes par litre (J'ai constaté que les Pleione étaient très gourmande et qu'elles donnaient le meilleur de leur potentiel avant un engraissement adéquat) Une exception cependant : Pleione hookeriana originaire des montagnes qui doit encore rester au frais.

Mai :

Les plantes sont en plein développement dans leur pays d'origine, la saison des pluies débute durant cette période. Ne laissez pas les Pleione à l'intérieur que ce soit en serre ou en maison, mais mettez les dehors à l'ombre aux heures les plus chaudes de la journée. Cependant un apport de rayons directs du soleil en matinée et en soirée est bénéfique au bon développement des plantes.

Juin juillet août

C’est à cette période que les Pleiones sont au maximum de leur croissance. La saison des pluie bat son plein ne laisser pas sécher le compost des vos Pleione voire ajouter tous les jours un peu d'eau si ce dernier s'assèche trop vite. Continuez les apports d'engrais. Attention au limaces et aux escargot très friand des feuilles fines des Pleione...

Septembre :

La végétation commence à se ralentir, les pseudobulbes doivent être bien développés. Dès que les feuilles commencent à jaunir, réduisez les arrosages en laissant légèrement sécher les compost entre chacun d'eux.

Octobre :

Les feuilles jaunissent sérieusement et commencent à tomber. La végétation s'arrête. Pleione praecox commence à fleurir.

Novembre :

Abritez les plantes afin qu'elles ne subissent pas les premières gelées dans les région où elles commencent. Arrêtez les arrosages complètement. Pleione maculata commence à fleurir.

Décembre-janvier :

Les Pleione sont en plein repos. Placez les dans un lieu très froid et cependant l'atmosphère doit être humide, si les pseudobulbes ont tendance à se déshydrater excessivement aspergez-les (comme je le disais plus haut, mes Pleione passent l'hiver dans une cabane dehors entre 01°C et 04°C. Elles ont besoin de températures très fraîches cependant évitez absolument les températures négatives car toutes les Pleione ne le supportent pas.)

Vous pouvez entreposer vos Pleione dans une obscurité totale durant la période de repos cela ne pose aucun problème.

Pour ceux qui n'ont pas la possibilité de donner à leur Pleione un hivernage réel, il y a la solution du "frigo". Placer les pseudobulbes nettoyés dans un petit sac hermétique et placer le tout dans le bac à légume du réfrigérateur pendant les 4 moi que dure la période de repos. Veiller vraiment à les enfermer dans un petit sac car l'atmosphère du réfrigérateur est très sèche en créant du froid le "frigo" absorbe tout l'humidité présente dans l'air à l'intérieur (faites l'expérience avec une carotte que vous oubliez dans le bac à légume...) en enfermant les pseudobulbes dans un sac, on leur donne la fraîcheur nécessaire en évitant tout risque de déshydratation. Surveillez régulièrement les bulbes afin d'éviter tout risques de pourriture. Il est à noter que pour certaines espèces un nom respect de cette période au repos très froid et récompensé par une absence de floraison... Pleione forrestii qui est une des première à fleurir en mars est très regardante quant à cette période au froid. Et encore une fois quand je dis froid c'est vraiment froid (entre 01°C et 05°C maximum) Si vous faîtes subir à vos plantes une période de repos partiel -pas d'arrosage mais pas de froid- il est fort probable qu'elles fleurissent mais au court des années vous allez constater que les pseudobulbes deviennent de plus en plus petit jusqu'à la perte de la plante...

 

Multiplication

 

Il a trois façons de multiplier les Pleione Deux sont végétatives et l'autre par semis. D'avance j'écarterai la troisième, par semis, car ça n'est pas le sujet de cette page et qu'en ce qui concerne la multiplication in vitro je vous invite sur des sites plus appropriés via votre moteur de recherche préféré !

Il reste donc les méthodes végétatives.

1) La méthode classique à tous les orchidées sympodiales : la multiplication par division du pied mère. Nous l'avons vu plus haut, à chaque nouveau cycle les Pleione produisent une nouvelle pousse à partir d'un arrière pseudobulbes qui disparaît au court de l'année. Sur des sujets matures il n'est pas rare de voir apparaître deux voire trois nouvelles pousses par pseudobulbes. Il suffit donc simplement, lors du rempotage, de séparer les deux ou trois pseudobulbes issus des nouvelles pousses et ainsi de multiplier les Pleione C'est tout simple et il n'y a pas de période d'attente avant de voir à nouveau fleurir la plante puisque les fleurs apparaissent chaque année à partir de l'ancien bulbe. Les plus productives sont : P. formosana, P. pleionoides, P. Limprichtii et P. Xlagenaria c'est pourquoi on les rencontre très facilement dans le commerce à des prix très abordables (Pleione formosana se rencontre facilement entre les tulipes et les crocus à l'apparition des bulbes de printemps dans les jardineries et supermarchés...) Malheureusement d'autres Pleiones sont beaucoup plus avares voire ne produisent qu'une seule pousse par an c'est le cas de P. forestii aux fleurs jaunes...

2) Contrairement à la majorité des autres orchidées, les Pleiones ont mis au point une deuxième méthode de multiplication végétative : le développement de bulbilles à l'apex des pseudobulbes. Les bulbilles sont des bulbes non mature qui ne fleurissent qu'au bout de deux à trois ans généralement. Ils permettent, "en captivité" d'augmenter sa collection. Ils apparaissent soit naturelle soit lors d'une erreur de culture. Personnellement j'ai eu un problème avec un bulbe de Pleione maculata en faisant pourrir, par excès d'arrosages, la nouvelle pousse... Cependant la plante à produit à l'apex un bulbille. Ces bulbilles se cultivent de la même manière que les autres Pleione Lors du rempotage détachez les soigneusement de l'ancien pseudobulbe qui les portait et empotez-les soit séparément, soit avec la Pleione mère -c'est ce que je fais, mais attention lors du rempotage à ne pas mettre à la poubelle le vieux compost et les bulbilles... c'est stupide mais ça m'est déjà arrivé ! La Pleiones la plus productive dans le genre est P. humilis mais ils sont tellement petits qu'il est difficile de les mener à maturité... Il est à noter que certains producteurs proposent ces bulbilles à raison de 3 à 5 pour le prix d'une plante adulte. C'est très intéressant si l'on est patient mais je déconseille ce genre d'achat aux personnes n'ayant pas fait leurs classes avec des plantes adultes. Les Pleiones ne sont pas difficile à cultiver mais demande un minimum d'expérience. Cependant après la compréhension du mode de culture de ces plantes et la réussite l'achat de bulbilles est une solution idéal pour l'achat de certaine espèces ou hybride qui ne sont parfois pas très abordable (payer 25 livres pour un bulbes ça fait parfois bizarre !)

Les synonymes.

Vous trouverez ci-dessous, une liste de synonymes pour le genre Pleione

Pleione alba H.Li & G.H.Feng = Pleione forrestii Schltr.

Pleione amoena Schltr. = Pleione pleionoides (Kraenzl.) Braem & H.Mohr

Pleione anceps (Hook.f.) Kuntze = Coelogyne anceps Hook.f.

Pleione asperata (Lindl.) Kuntze = Coelogyne asperata Lindl.

Pleione autumnalis S.C.Chen & G.H.Zhu = Pleione maculata (Lindl.) Lindl. & Paxton

Pleione barbata (Lindl. ex Griff.) Kuntze = Coelogyne barbata Lindl. ex Griff.

Pleione bilamellata (Lindl.) Kuntze = Coelogyne bilamellata Lindl.

Pleione birmanica (Rchb.f.) B.S.Williams = Pleione praecox (Sm.) D.Don

Pleione brachyptera (Rchb.f.) Kuntze = Coelogyne brachyptera Rchb.f.

Pleione brevifolia (Lindl.) Kuntze = Coelogyne punctulata f. brevifolia (Lindl.) S.Das & S.K.Jain

Pleione breviscapa (Lindl.) Kuntze = Coelogyne breviscapa Lindl.

Pleione bulbocodioides var. limprichtii (Schltr.) P.J.Cribb = Pleione limprichtii Schltr.

Pleione bulbocodioides var. nivea (Fukuy.) S.S.Ying = Pleione formosana Hayata

Pleione carnea (Blume) Kuntze = Pholidota carnea (Blume) Lindl.

Pleione chinensis Kuntze = Coelogyne fimbriata Lindl.

Pleione chiwuana T.Tang & F.T.Wang = Pleione yunnanensis (Rolfe) Rolfe

Pleione communis Gagnep. = Pleione bulbocodioides (Franch.) Rolfe

Pleione concolor B.S.Williams = Pleione praecox (Sm.) D.Don

Pleione corniculata (Rchb.f.) Kuntze = Pholidota chinensis Lindl.

Pleione corrugata (Wight) Kuntze = Coelogyne nervosa A.Rich.

Pleione corymbosa (Lindl.) Kuntze = Coelogyne corymbosa Lindl.

Pleione croockewitii (Teijsm. & Binn.) Kuntze = Coelogyne sulphurea

Pleione cumingii (Lindl.) Kuntze = Coelogyne cumingii Lindl.

Pleione cycnoches (C.S.P.Parish & Rchb.f.) Kuntze = Coelogyne fuscescens var. brunnea (Lindl.) Lindl.

Pleione dayana (Rchb.f.) Kuntze = Coelogyne dayana

Pleione delavayi (Rolfe) Rolfe = Pleione bulbocodioides (Franch.) Rolfe

Pleione diantha Schltr. = Pleione humilis (Sm.) D.Don

Pleione diphylla Lindl. & Paxton = Pleione maculata (Lindl.) Lindl. &

Pleione elata (Lindl.) Kuntze = Coelogyne stricta (D.Don) Schltr.

Pleione fargesii Gagnep. = Pleione bulbocodioides (Franch.) Rolfe

Pleione fimbriata (Lindl.) Kuntze = Coelogyne fimbriata Lindl.

Pleione flaccida (Lindl.) Kuntze = Coelogyne flaccida Lindl.

Pleione flavida (Hook.f. ex Lindl.) Kuntze = Coelogyne prolifera Lindl.

Pleione foerstermannii (Rchb.f.) Kuntze = Coelogyne foerstermannii Rchb.f.

Pleione formosana f. alba Torelli & Riccab. = Pleione formosana

Pleione formosana var. nivea Fukuy. = Pleione formosana Hayata

Pleione forrestii f. alba (H.Li & G.H.Feng) Torelli & Riccab. = Pleione forrestii Schltr.

Pleione forrestii var. alba (H.Li & G.H.Feng) P.J.Cribb = Pleione forrestii Schltr.

Pleione fuliginosa (Lodd. ex Hook.) Kuntze = Coelogyne fuliginosa

Pleione fuscescens (Lindl.) Kuntze = Coelogyne fuscescens Lindl.

Pleione ganchuenensis Gagnep. = Pleione bulbocodioides (Franch.) Rolfe

Pleione gardneriana (Lindl.) Kuntze = Neogyna gardneriana (Lindl.) Rchb.f.

Pleione glandulosa (Lindl.) Kuntze = Coelogyne glandulosa Lindl.

Pleione goweri (Rchb.f.) Kuntze = Coelogyne punctulata Lindl.

Pleione graminifolia (C.S.P.Parish & Rchb.f.) Kuntze = Coelogyne viscosa Rchb.f.

Pleione griffithii (Hook.f.) Kuntze = Coelogyne griffithii Hook.f.

Pleione × harberdii Braem = Pleione × barbarae Braem

Pleione henryi (Rolfe) Schltr. = Pleione bulbocodioides (Franch.) Rolfe

Pleione hookeriana var. brachyglossa (Rchb.f.) Karth. = Pleione hookeriana (Lindl.) J.Moore

Pleione hookeriana var. milanii (Braem) Torelli & Riccab. = Pleione chunii C.L.Tso

Pleione hookeriana f. nivea (Fukuy.) M.Hiroe = Pleione formosana Hayata

Pleione hookeriana var. sinensis G.Kleinh. ex Torelli & Riccab. = Pleione chunii C.L.Tso

Pleione hubeiensis Torelli & Riccab. = Pleione pleionoides (Kraenzl.) Braem & H.Mohr

Pleione huettneriana (Rchb.f.) Kuntze = Coelogyne huettneriana Rchb.f.

Pleione hui Schltr. = Pleione formosana Hayata

Pleione humilis var. adnata Pfitzer = Pleione humilis (Sm.) D.Don

Pleione humilis var. purpurascens Pfitzer = Pleione humilis (Sm.)

Pleione incrassata (Blume) Kuntze = Coelogyne incrassata (Blume) Lindl.

Pleione lactea (Rchb.f.) Kuntze = Coelogyne huettneriana Rchb.f.

Pleione laotica Kerr = Pleione hookeriana (Lindl.) J.Moore

Pleione lauterbachiana (Kraenzl.) Kuntze = Coelogyne miniata (Blume) Lindl.

Pleione lentiginosa (Lindl.) Kuntze = Coelogyne lentiginosa Lindl.

Pleione longibracteata (Hook.f.) Kuntze = Coelogyne cumingii Lindl.

Pleione longifolia (Blume) Kuntze = Coelogyne longifolia (Blume) Lindl.

Pleione longipes (Lindl.) Kuntze = Coelogyne longipes Lindl.

Pleione macrobulbon (Hook.f.) Kuntze = Coelogyne rochussenii de Vriese

Pleione maculata var. virginea (Rchb.f.) Karth. = Pleione maculata (Lindl.) Lindl. & Paxton

Pleione maingayi (Hook.f.) Kuntze = Coelogyne foerstermannii Rchb.f.

Pleione mairei Schltr. = Pleione bulbocodioides (Franch.) Rolfe

Pleione mandarinorum (Kraenzl.) Kraenzl. = Ischnogyne mandarinorum (Kraenzl.) Schltr.

Pleione massangeana (Rchb.f.) Kuntze = Coelogyne tomentosa Lindl.

Pleione micrantha (Lindl.) Kuntze = Coelogyne micrantha Lindl.

Pleione milanii Braem = Pleione chunii C.L.Tso

Pleione miniata (Blume) Kuntze = Coelogyne miniata (Blume) Lindl.

Pleione × moelleri Braem = Pleione × barbarae Braem

Pleione × mohrii Braem = Pleione × barbarae Braem

Pleione nervosa (A.Rich.) Kuntze = Coelogyne nervosa A.Rich.

Pleione nitida (Lindl.) Kuntze = Coelogyne nitida (Wall. ex D.Don) Lindl.

Pleione occultata (Hook.f.) Kuntze = Coelogyne occultata Hook.f.

Pleione ochracea (Lindl.) Kuntze = Coelogyne nitida (Wall. ex D.Don) Lindl.

Pleione odoratissima (Lindl.) Kuntze = Coelogyne odoratissima Lindl.

Pleione pandurata (Lindl.) Kuntze = Coelogyne pandurata Lindl.

Pleione parishii (Hook.f.) Kuntze = Coelogyne parishii Hook.f.

Pleione pinkepankii Braem & H.Mohr = Pleione grandiflora (Rolfe) Rolfe

Pleione plantaginea (Lindl.) Kuntze = Coelogyne rochussenii de Vriese

Pleione pogonioides (Rolfe) Rolfe = Pleione bulbocodioides (Franch.) Rolfe

Pleione praecox var. alba E.W.Cooper = Pleione praecox (Sm.) D.Don

Pleione praecox var. candida Pfitzer = Pleione praecox (Sm.) D.Don

Pleione praecox var. reichenbachiana (T.Moore & Veitch) Torelli & Riccab. = Pleione praecox (Sm.) D.Don

Pleione pricei Rolfe = Pleione formosana Hayata

Pleione prolifera (Lindl.) Kuntze = Coelogyne prolifera Lindl.

Pleione psittacina (Rchb.f.) Kuntze = Coelogyne rumphii Lindl.

Pleione purpurascens (Thwaites) Kuntze = Adrorhizon purpurascens (Thwaites) Hook.f.

Pleione reichenbachiana (T.Moore & Veitch) Kuntze = Pleione praecox (Sm.) D.Don

Pleione rhombilabia Hand.-Mazz. = Pleione bulbocodioides (Franch.) Rolfe

Pleione rigida (C.S.P.Parish & Rchb.f.) Kuntze = Coelogyne rigida C.S.P.Parish & Rchb.f.

Pleione rochussenii (de Vriese) Kuntze = Coelogyne rochussenii de Vriese

Pleione rossiana (Rchb.f.) Kuntze = Coelogyne trinervis Lindl.

Pleione rumphii (Lindl.) Kuntze = Coelogyne rumphii Lindl.

Pleione sanderiana (Rchb.f.) Kuntze = Coelogyne sanderiana Rchb.f.

Pleione schilleriana (Rchb.f. & K.Koch) Kuntze = Coelogyne schilleriana Rchb.f. & K.Koch

Pleione simplex (Lindl.) Kuntze = Coelogyne miniata (Blume) Lindl.

Pleione smithii Schltr. = Pleione bulbocodioides (Franch.) Rolfe

Pleione sparsa (Rchb.f.) Kuntze = Coelogyne sparsa Rchb.f.

Pleione speciosa (Blume) Kuntze = Coelogyne speciosa (Blume) Lindl.

Pleione speciosa Ames & Schltr. = Pleione pleionoides (Kraenzl.) Braem & H.Mohr

Pleione speciosissima (D.Don) Kuntze = Coelogyne cristata Lindl.

Pleione stenochila (Hook.f.) Kuntze = Coelogyne stenochila Hook.f.

Pleione suaveolens (Lindl.) Kuntze = Coelogyne suaveolens (Lindl.) Hook.f.

Pleione sulfurea (Blume) Kuntze = Chelonistele sulphurea (Blume) Pfitzer

Pleione testacea (Lindl.) Kuntze = Coelogyne testacea Lindl.

Pleione thuniana (Rchb.f.) Kuntze = Panisea uniflora (Lindl.) Lindl.

Pleione tomentosa (Lindl.) Kuntze = Coelogyne tomentosa Lindl.

Pleione treutleri (Hook.f.) Kuntze = Epigeneium treutleri (Hook.f.) Ormerod

Pleione trinervis (Lindl.) Kuntze = Coelogyne trinervis Lindl.

Pleione triplicotula Kuntze = Coelogyne fuliginosa

Pleione uniflora (Lindl.) Kuntze = Coelogyne uniflora

Pleione ustulata (C.S.P.Parish & Rchb.f.) Kuntze = Coelogyne ustulata C.S.P.Parish & Rchb.f.

Pleione viscosa (Rchb.f.) Kuntze = Coelogyne viscosa Rchb.f.

Pleione voltolinii Torelli & Riccab. = Pleione pleionoides (Kraenzl.) Braem & H.Mohr

Pleione wallichiana (Lindl.) Lindl. & Paxton = Pleione praecox (Sm.) D.Don

Pleione yunnanensis var. chiwuana (T.Tang & F.T.Wang) G.Kleinh. ex Torelli & Riccab. = Pleione yunnanensis (Rolfe) Rolfe

Les Pleiones que je cultive

 

Voici la liste des Pleione que je cultive depuis deux ans maintenant. En majorité des botaniques mai je ne laisse pas les hybrides de côtés car ils sont plus facile à trouver et vraiment très beaux ! Toutes n'ont pas encore fleuri car jeune, mais je mettrais à jour au fil des ans les photos en ajoutant mes nouvelles acquisition, car je ne compte pas m'arrêter là avec ce genre ;-)

Pleione botaniques :

Pleione hybrides :

Liens et bibliographie

Pour finir, voici les sources qui m'ont servies pour l'étude de se genre, à savoir trois livres et un site. Si vous cherchez des adresses de producteur, je vous conseille de visiter le site "Pleione.info" où vous trouverez une liste de vendeurs, sinon allez sur "Orchidwire", vous trouverez votre bonheur.

Site :

Le site sur le genre ! Tout ce que vous voulez savoir s'y trouve ! En anglais.

Pour ceux qui sont vraiment mordus je vous conseille vivement de vous abonner à la revue "The Pleione Review" qui traite des Pleiones, en particulier, mais s'ouvre aussi aux autres genres terrestres. (voir sur le site)

Bibliographie :

"The Genus pleione" de Philip Cribb et Ian Butterfield. Pour ceux qui ne le connaissent pas Ian Butterfield et un producteur anglais spécialisé dans le genre. Il est à l'origine de nombreux hybrides. Il possède la collection nationale en Angleterre. Quant à Cribb il travaille au jardin botanique de Kew.

Ce livre, outre ses textes très interessants, possède une multitude de photos in situ de très bonne qualité. On le trouve au prix de 33 livres environ.

Un excellent ouvrage pour tout ceux qu'ils veulent en savoir encore plus !

Publié en 1999 par "Natural History Publications" en association avec "Royal Botanic Gardens, Kew". ISBN 983-812-040-5 (La première édition date de 1988)

   

"Il Genere Pleione" Un autre livre exclusivement consacré aux Pleione. De Gianantonio Torelli un amateur Italien qui consacre sa passion aux Pleiones et au Bletilla. Il possède aussi un site où vous trouverez de nombreux renseignements et des photos de chaque espèce.

En Italien et Anglais

Ce livre ne se trouve pas dans le commerce et doit être acheté directement sur le site de Torelli. Il est au prix de 15 Euros environ.

C'est aussi un excellent ouvrage que je vous conseille.

Publié en 2000. c'est une édition spéciale de la revue "Caesiana", revue italienne d'orchidologie. ISSN 1123-5217.

   

"A Synopsis of The Genus Pleione" Phillip Cribb & Ian Butterfield

En Anglais.

Numéro spécial de la revue "The Orchid Digest". Outre de très bonnes photos, on peut relever une révision de la taxonomie du genre.

N'est pas commercialisé dans le commerce mais voici un lien pour acquérir cette revue au prix de 15 euros. http://www.orchiddigest.org/